Integration der Entwicklungsländer in die schweizerische Politik zur Umsetzung des AIA und der BEPS-Massnahmen: Herausforderungen und Handlungsfelder

  • Auteur-e: René Matteotti
  • Catégories d'articles: Article de fond
  • Domaines juridiques: Échange d’informations
  • Proposition de citation: René Matteotti, Integration der Entwicklungsländer in die schweizerische Politik zur Umsetzung des AIA und der BEPS-Massnahmen: Herausforderungen und Handlungsfelder, ASA 86 (2017/2018)
Avec le Programme d'action d'Addis-Abeba (Addis Ababa Action Agenda « AAAA ») adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies le 27 juillet 2015, la communauté internationale s'est fixée comme objectif de mettre fin à la pauvreté et à la faim d'ici 2030. A cette fin, 17 objectifs de développement durable (« ODD ») ont été formulés, dont toutes les organisations internationales qui s'occupent des questions de politique de développement sont convaincues qu'ils ne peuvent être atteints que si les pays en développement font un meilleur usage de leur substrat fiscal. La politique budgétaire joue donc un rôle clé dans la mise en œuvre des ODD. Les États donateurs se sont engagés politiquement à permettre aux pays en développement de participer à la mise en œuvre de l’échange automatique de renseignements (EAR) et des mesures de l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (Base Erosion and Profit Shifting « BEPS »). En contrepartie, les pays en développement se sont engagés à une gouvernance responsable et transparente, luttant contre toutes les formes de flux financiers inéquitables et illégaux et assurant à leurs citoyens un accès non discriminatoire aux services publics. La présente contribution analyse les défis et les domaines d'action en matière de développement et de politique fiscale posés à la Suisse dans le cadre de l'intégration des pays en développement dans la politique de mise en œuvre des mesures de l'EAR et de BEPS. L'attribution de droits d’imposition ne fait actuellement pas l'objet de discussions internationales dans le cadre de la mobilisation des recettes fiscales. Il s'agit en effet d'une question complexe qui nécessite une coordination internationale. Un processus structuré devrait être proposé à chaque pays en développement intéressé, montrant comment ce dernier devrait structurer sa réglementation fiscale nationale et internationale afin de tirer des avantages positifs d'un accord de double imposition pour générer davantage de recettes fiscales.

Inhalt

  • 1. Ausgangslage
  • 1.1. Die Addis Ababa Action Agenda und die Addis Tax Initiative als Ausgangspunkt
  • 1.2. Stand der entwicklungs- und steuerpolitischen Diskussion in der Schweiz
  • 1.3. Verfassungsrechtlicher Rahmen für internationale Kooperation und Koordination
  • 2. Integration der Entwicklungsländer in das AIA-Netz der Schweiz
  • 2.1. Derzeitige Politik der Schweiz bei der Umsetzung des AIA
  • 2.2. AIA mit Entwicklungsländern
  • 2.3. Herausforderungen und Chancen für die Schweiz
  • 3. Integration der Entwicklungsländer in die schweizerische Politik der Umsetzung von BEPS-Massnahmen
  • 3.1. Relevanz von BEPS für Entwicklungsländer
  • 3.2. Handlungsfelder der Schweiz in Bezug auf die prioritären BEPS-Themen der Entwicklungsländer
  • 3.2.1. Vorbemerkung
  • 3.2.2. BEPS durch übermässige Zahlungen und Restrukturierungsmassnahmen
  • 3.2.2.1. Handlungsbedarf bei den Entwicklungsländern und technische Unterstützungsleistungen seitens der internationalen Organisationen bzw. der Geberländer
  • 3.2.2.2. Handlungsfelder der Schweiz im Allgemeinen
  • 3.2.2.3. Abkommensrechtliche Handlungsfelder der Schweiz im Besonderen
  • 3.2.3. Erhöhung der Transparenz
  • 3.2.3.1. Verrechnungspreisdokumentation
  • 3.2.3.2. Multilaterales Amtshilfeübereinkommen
  • 3.2.3.3. ALBA-Vereinbarung
  • 3.2.3.4. Hürden für Entwicklungsländer beim Informationsaustausch
  • 3.2.4. Verhinderung von Abkommensmissbrauch
  • 3.2.5. Besteuerung von Kapitalgewinnen aus der indirekten Veräusserung von Vermögenswerten
  • 3.2.6. Steueranreize der Entwicklungsländer
  • 3.3. Derzeitige Ausklammerung der Besteuerungszuteilungsregeln
  • 4. Schlussfolgerungen